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mardi, 01 juin 2010

Des fourmis plein la tête (part 3)

A propos de quelques questions recueillies au hasard dans les livres et dans les magazines...

Pour accéder aux fourmis plein la tête (part 2) vous pouvez cliquer sur l'imagefourmis.JPG

Qui détient les tuyaux ? Pourquoi mon boucher est il blond ? Tout se négocie-t-il ? Trois cent euros pour quoi faire ? A qui dois-je donner cette clef ? Pourquoi ne pas tout acheter en gros ? Qui change les lampes ? Rien n'est-il jamais fait ? Doit-on équiper tous les éboueurs d'un passe-partout ? Qu'y a t-il de l'autre côté du pont ? Comment les oiseaux font ils leur nid ? Qui occupe le poste 3 ? Les larmes ont elles un sexe ? Le désespoir est-il une forme supérieure de la critique ? Pierre Corneille était-il un vieux beau ? Pourquoi la femme pleure t-elle plus souvent que l'homme ? Qu'est ce qu'un rythme circadien ? Est ce que les animaux ont le droit de nous humilier ? Pourquoi choisir la reprise plutôt que la création d'entreprise ? Qui garde le chat ? La révolution n'est-elle plus qu'un souvenir ? Peut-on repenser la violence ? Pourquoi les badges ? Doit-on interdire le bouche à oreille ? Où va la ligne 6 ? Qu'est ce que la magie nouvelle ? Qui n'a pas un jour rêvé de profiter des avantages de la solitude tout en disposant à tout moment d'un important réseau d'amis ?  en est-on ? Comment ne pas citer Baudelaire ? Combien y a t-il de façons de parler ? Qui peut être sûr de sa valeur ? Se sentir malade ou en bonne santé peut-il être indépendant de l'opinion du médecin ? Tir à l'arc, où s'inscrire ? D'où viennent les sensations ? Est il nécessaire d'opposer l'être et l'étant ? Comment se retrouve t-on là où on ne voulait pas aller ? Avec quoi peser le pour et le contre ? Comment se faire aider ? L'amour est-il la réponse ? Où se trouve le talon d'Achille ? Pourquoi chercher autrui ? Quelle robe mettre cet été ? Qui a laissé la porte ouverte ? Où trouver la meilleure vanille ? L'artiste est il utile à la société ? Quelle place occupe-t-on ? Suis-je à la hauteur ? A quoi les cinq sens nous servent-ils ? Qui jette les dés ? Quelle route faut il prendre pour aller à Arnay-le-Duc ? Pourquoi est-ce déjà le matin ? Y-a-t-il une ville plus agréable qu'Avallon ? Peut-on boire du champagne dans des verres en plastique ?  Quels candidats pour 2012 ? Pourquoi ne pas compliquer les choses ? Le suprématisme est-il démodé ? Quand l'animal rêve, (s'il rêve), a-t-il un inconscient ? Est-ce qu'une faute de jeunesse suffit à gâter toute une vie ? Qu'est-ce qu'un chanteur à voix quadruple ? Pourquoi devrions nous tenir compte de ce que les lecteurs peuvent comprendre ? Où vont toutes ces voitures ? Veux tu qu'on se promène ? Que signifie le verbe "habiter" ? La narration est-elle une forme artisanale de la communication ? Comment pardonner ? Que faut-il entendre par "réticulée" ?  L'hospitalité prouve-t-elle quelque chose ? La première impression est-elle la bonne ? Qui réparera la tondeuse à gazon ? pourquoi la réalité qui s'offre à nos sens n'est -elle pas autrement ? Y a-t-il en nous des espaces vides ? Prendrez vous un dessert ? Qu'est ce que la loyauté ? Que faire quand on a le temps ? Où se trouve la forêt de Zil ? Sommes nous de la même espèce ? Faut-il avoir peur des plantes carnivores ? Comment n'être lié à rien ? Va-t-on rentrer à pieds ou en voiture ? Le futur est-il poussiereux ? Peut-on demander une preuve plus éclatante pour démontrer la connexité absolue de l'âme et du cerveau que celle que nous fournit le scalpel de l'anatomiste ? Le désespoir est il assis sur un banc ?  Qui avance ? Qui recule ? Où va t-on ?

(A SUIVRE...)

Photo: Lascaux revival ou tout comme. Des fourmis plein le mur photographiées rue D'Anvers dans le 7em arrondissement de Lyon, en Juin 2010

© Frb 2010

mercredi, 05 mai 2010

Crions

Qui pousse un cri meurt ! Qui se tait meurt aussi !

EISENSTEIN : "Alexander Nevsky" (1937-1938)

crier.JPGPour en entendre (un peu), vous pouvez cliquer sur la rue Crillon.


Cris /kʁi/

Cri, Crie, Cries
cri, crie, cries, cris
cri, cris
crie, crient, cries → voir crier


A lire : http://www.vadeker.net/beyond/infinity/trou/trou_enfer.html

Plus sérieusement : http://www.archipress.org/index.php?Itemid=38&id=53&a...

Photo : La fameuse plaque muette de la rue Crillon de Lyon (Crillon à Lyon), située dans le 6em arrondissement, quartier chic et feutré, seulement en apparence... Mai 2010. © Frb

vendredi, 05 mars 2010

Bang Bang

Je n'ai jamais désiré de quitter le lieu où je vivais, et j'ai toujours désiré que le présent, quel qu'il fût, perdurât. Rien ne détermine plus de mélancolie chez moi que cette fuite du temps . Elle est en désaccord si formel avec le sentiment de mon identité qu'elle est la source même de ma poésie. J'aime les hommes, non pour ce qu'il les unit, mais pour ce qui les divise et, des coeurs, je veux surtout connaître ce qui les ronge.

GUILLAUME APOLLINAIRE.

ecluses.JPG

J’écluse tout vers le silence des tombes. De La Salle à Loyasse, le désert est si vaste. Et sans cesse absorbée par l’étrangeté du monde, je m’attache aux devoirs du petit quotidien. Il me reste quelques lettres à poster. Les choses sont disposées: “chaque chose à sa place et puis un temps pour tout”. Le rêve que l’existence soit d’une autre manière devient très déplacé, on y mettrait du sien. On promet, rien ne tient, il faut qu'on s'en arrange. Et l’on s'en va traîner jusqu'à ce que la machine nargue et nous dépossède. A parfois s’annuler, à faire la bonne figure, politesses, simagrées, sourires et volte-face, des soupes à la grimace, des ronds de jambes négociant des bricoles usant jour après jour. Le jeu particulier dévoue au collectif, en veux-tu en voilà, l’originalité pour tous, l’absence de vrais tracas, la bonne pogne carriériste où s'intrique le surhomme. Ailleurs, l'auge se remplit, la gloriole qui nous cible chacun à son loisir, petits sacs, agenda, applis, mémo, là bas, les numéros du cirque, un monstre en équilibre sur ses quatre ou six mains. le garnement prépare l'opus à son désir, il hésiterait encore entre l'allée centrale du plus grand magasin et quelques restaurants coquets en centre-ville. Est ce qu’une ceinture à franges ocrées ou une paire de mules andalouses pourraient consoler, réchauffer ? Prendras tu le menu-plaisir d'une grosse truffe à la mangue, ou une pièce montée à t'en barbouiller le museau de chocolat au lait ?

Auge sournoise, climatise. La chaleur, on la sent, elle nous est diffusée tout d’abord par les pieds, et plus haut, un avenir surplombe l'écran plasma ; la météo prévue pour les trois prochains jours, te dit: le temps qui est, le temps qui vient, on suit les horoscopes, les conjonctions subtiles, de vierge en capricorne via l'année du lapin, l’amour, le beau travail, la santé, le voyage dans les îles, sponsorisé par la baleine, le sel marin, et les poulies des chalutiers qui feraient couler le bateau si d’autres modernes, (baleines aussi), charitables, futuristes, ne veillaient pas au gain, à l’ivraie, le grain-grain, aux singeries des uns et des autres et aux miennes du même grain de folie qui nous  fonde, qui veut l'alternative, ou l'ivresse famélique, ou la geôle. Les deux parfois offertes. l'alternance. Une même prothèse pour tous conviendrait aussi bien. Ma chemise pour une chèvre. Est ce que tout cela nous vient ? Te plaît ? S'en va, revient ? Ceci vous convient -il ? - Oui, bien sûr, par la force des choses, un beau jour, tout convient. “Pas de Lézard ! et que vive le grand huit, vertige d'Ourobouros !" comme le racontait dire Jim, vieux voisin, feu éteint, un peintre ésotérique mort dans les couleurs dingues d'une palette riche et pauvre, enflammée de carmin et de belles maîtresses roses. On pourrait se noyer, re-boucler le tympan sur l'orgue de Manzarek. La vie sauvage foulée dans des sandales indiennes piétinant un tapis de bain, trois feuilles vert pomme d'un palmier nain, au pied d'une baignoire rock n'roll en forme de licorne remplie de cigarettes blondes écrasées à moitié. Un peu de cendre pour le bain.

ombresblue.JPG

J'écluse et les formes m'absorbent dans les murs écaillés. Une fissure s'épuiserait aux parois recouvertes de calcite blanche, un taureau noir de jais en tapisserait le fond, ou l'iris lamenté pour quelques notes de tête, bouquetins et aurochs, ours, félins, bisons... Cette nuit je redécouvre quelque part, le décor, sous mon nez, des peintures rupestres, là où la ville exige des murs blancs et muets. Les nettoyeurs s’agitent, demain ils viendront recouvrir à la chaux le délit, les sentences amoureuses, et puis la nuit prochaine, les graffeurs magnifiques retourneront au délit, et puis toutes les nuits effacer au matin, délit et ainsi de suite...

Je retiens le décret qu'il est mieux d'accepter ses chagrins que d'empaler l'amour avec des cris de haine. Ensuite, il serait doux de se noyer tout court dans n'importe quel poème ou de courir le monde et fuir les arcs en ciel et les couchers de soleil, se lover sous les voûtes d'un grain photographique dans l'oeil de la Dumenge. Retrouver chez Raymond le courage d'être pur, et ne céder en rien.

Il est des êtres humains qui ont la force des glaciers, déplacent à la surface de quelques mètres carrés les montagnes sacrées. Fumer des cigarettes, boire dans des gobelets blancs, le rosé ou le punch, oser la grenadine. Oublier les fureurs. Se glisser lentement dans la vraie vie pénétrante. Oublier les replis, les chatoiements instables, l'orgueil, la jalousie (cette affreuse preuve d'amour) se rendre à l'entrepôt nuire aux petits calculs qui ne disent pas leur prix, s'accordant toutes les aises à briser les collègues. "Rien n'est sincère, honnêtement" disait ce camarade (de grande classe) dont l'amie (une dindonne, de mon genre assez paradoxal) remâchant la philosophie druckerienne répondait par le terme:

 - "ça ! ouais, ouais !... et ce qu'il nous manque à nous, à notre époque, c'est que la sincérité, elle soille vraie j'veux dire encore plus vraie!",

c'est parfois si confus, qu'il faudrait préciser ...  S'imaginer au fond, que tout ça finira bien, au nom de la raison, de la tranquillité, que les amis de Georges se chargeront de balayer d'un bon gros rire blasé. 

Dieu s'en mêle, les adages annoncent la décadence, tôt ou tard, un revers, il faut anticiper. Les horizons sont tels qu'on voit bien que le Bon Dieu est en train de se barrer avec les cacahuètes laissant là le gourmet sur sa faim. Fin des fins. On va s'en tartiner. On échange des belles phrases, devant trois oeuvres iniques, sculpture contemporaine à base de crottes de biques posée sur des parpaings, plateformes mélaminées exhibant une série de bombyx, pilés menus, entrés dans un pot rempli d'acry fluo, on meurt pour un triptyque où sont collés trois pous posés sur des manches à balai, le tout signé du sang de l'artiste. Puis l'on se souviendra un peu de Georges, prince lointain, (dont la femme supérieure hiérarchique dans une boîte de cages à lapins) n'était jamais à la maison, la nuit. Du désordre...

On le croise quinze ans plus tard, pâmé dans son habit tout cuir, avec sa grande tête piriforme, un visage sec, et tournant sur lui même, homme-toupie, fier de son devenir. Ensuite viendra le conte (de fées et ses antécédents), + de fadaises encore et des formules pétantes, qui font tourner la tête. On se prendrait presque pour l'autre, l'illuminé mythique qui partit autrefois du temps de sa folie, imposer à l'Espagne la véracité des chimères. Nul ne peut ignorer la tristesse de l'histoire. Et la gueule du lendemain tirera leçon du sage.

A force de prendre les tire bottes pour des lyres, on mourrait presque en queue de poisson. A présent, peut-être les portes s'ouvrent munies de vannes ou de ventelles. Je fais mienne la phrase de Brummel "Il vaut mieux étonner que plaire", ou ne rien dire, programme: le flegme et la parure. Mille traits pour éviter que le ciel dans sa traîne s'unisse aux terres lointaines. Trouver un tas de machins et des consolations comme goûter la saveur d'un beau nu étendu dans l'herbe, là bas juste au milieu du zoo. Une tête d'or à couvrir de baisers pour fêter le printemps qui vient, mille chevelures à coudre ensemble sur un grand lit de perce-neige, un regard de biche abuserait des rêvasseries quotidiennes. La flemme aguichant un instant le bleu turquoise du ciel avant qu'on en vienne à l'écluse, toujours accouplée d'un barrage qui ferme la page d'écriture, une sentence pour la guigne: "chaque chose à sa place, une place pour chaque chose". Et comme on n'est pas difficile, on y trouverait sûrement encore un petit agrément.

agrément.JPG

 

 

Photos 1 + 2 : Flous artistiques voyageurs et vaguement noctambules.

Photo 3 : Le monde en marche, une anonyme avec des bottines (d'à peine sept lieues). Lyon. Nuit.

 

Ailleurs © Frb 2009

lundi, 08 février 2010

Du pain et des jeux

" O gentilshommes, la vie est courte... Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des rois."

SHAKESPEARE: (Henry IV).

du pain et des jeux.JPGAvoir du pain sur le pain.

Tomber dans le pain.

Pousser comme du pain.

C'est fort de pain !

Pressé comme le pain.

Tirer les marrons du pain...

Nota : La célèbre formule "panem et circenses" = "Du pain et des jeux" date de l'Antiquité romaine.  C'est Juvénal qui en est l'auteur. Il l'a écrite pour évoquer les besoins fondamentaux du peuple de Rome qui vivait alors dans la misère. Pour éviter les émeutes et les révoltes, les consuls et les empereurs ont organisé des distributions de farine gratuite, avec l'aide des boulangers devenus fonctionnaires d'Etat au 2ème siècle avant J-C. Cette tradition s'est maintenue jusque sous Aurélien. Et plus tard comme on sait.

Du pain et des jeux
et le peuple sera content,
il suivra aveuglément
les lois des Seigneurs-Dieux.

Relire de toute Urgence : GUY DEBORD: "La société du spectacle" 1967. (Bon pour ton poil ô mon lecteur!). Extrait choisi :

"Le détournement est le langage fluide de l'anti-idéologie. Il apparaît dans la communication qui sait qu'elle ne peut prétendre détenir aucune garantie en elle-même et définitivement. Il est, au point le plus haut, le langage qu'aucune référence ancienne et supra-critique ne peut confirmer. C'est au contraire sa propre cohérence, en lui-même et avec les faits praticables, qui peut confirmer l'ancien noyau de vérité qu'il ramène. Le détournement n'a fondé sa cause sur rien d'extérieur à sa propre vérité comme critique présente"

Photo : Détournement de pain. Photographié dans la vitrine du monopain de Lyon. Croix-Rousse. Février 2010.© Frb.

vendredi, 08 janvier 2010

Tronche de neige 1

Ou le ravissement de l'hiver


Le petit bonhomme d'hiver serait sans doute encore plus ravi avec Melle la pleine lune mais comme Melle la pleine lune prend son goûter, je vous invite à aller l'admirer "du bout des doigts" sur le beau blog à Luc.

jeudi, 07 janvier 2010

Tronche de neige 2

15 secondes d'art contemporain rural


Elévation :  ICI

jeudi, 17 septembre 2009

Le duplex de Malévitch

"J'ai débouché dans le blanc, camarades aviateurs, voguez à ma suite dans l'espace sans fin."

KASIMIR MALEVITCH (1878-1935)

le duplex de malevitch.JPG"Débouché dans le blanc," On a retrouvé MALEVITCH (Kazimir Sévérinovitch exactement). Des signes qui ne trompent pas."Carré noir sur fond blanc", (peint en 1913, montré en 1915), explose l'art ancien. En 1923, MALEVITCH réalise une esquisse de vêtements, conformément à une peinture murale... MALEVITCH écrit :

"L'harmonisation des formes architecturales, quelque style d'architecture industrielle que ce soit [...] exigera le remplacement du mobilier, de la vaisselle, des vêtements, des affiches et des peintures existants. Je prévois que le mouvement de l'architecture va avoir d'une façon significative, une harmonie suprématiste de formes fonctionnelles".

Cet extrait de texte alerta sérieusement les agents d'expertise de la "manufacture art et cycles de certains jours" qui ne mirent pas longtemps à découvrir le "pot aux roses". MALEVITCH était bien vivant. L'artiste, non content d'avoir explosé l'art ancien en 1923, récidivait en 2009, et très insolemment, doublait la mise sous les yeux d'un Emile Zola médusé, quelque part en banlieue entre Gratte-ciel et la Tordette. Tout le monde se souvient (n'est-ce pas ?) qu'en 1925, MALEVITCH s'était mis à construire des "architectons", compositions suprématistes spatiales... Ainsi tout concordait : Le duplex de MALEVITCH constituait bien le chaînon manquant entre "le carré noir sur fond blanc" et les "architectons". Du moins ce fût la conclusion de nos agents d'expertise de la M.A.C.C.J. qui pour en avoir le coeur net, envoyèrent une convocation à Monsieur K. MALEVITCH. On attendit. Monsieur K. MALEVITCH ne se présenta pas. Une enquête de voisinage menée tambour battant par les agents de la cellule de vérification des arts et cycles de certains jours (C.V.A.C.C.J.) ne pût tout à fait obtenir les résultats souhaités. Certains voisins affirmèrent de source sûre, qu'effectivement Monsieur K. MALEVITCH habitait bien ce duplex, d'ailleurs il avait dérangé les gens sous prétexte de petites rénovations sur la façade côté cours. D'autres furent certains qu'ils n'avaient jamais entendu ce nom là. Seul, un psychiatre réputé, l'éminent Docteur S. Drufe vivant dans la maison d'en face, jura sur la tête de sa femme, de sa mère et de ses patients que ce duplex n'existait pas, sinon dans l'esprit dérangé d'un bon nombre de gens. Il fallût donc revérifier. Les contre-experts de la C.V.A.C.C.J. s'invitèrent dans l'appartement du Docteur S. Drufe, et se mirent à la fenêtre avec des téléobjectifs pour tenter d'arracher la preuve que MALEVITCH était vivant et résidait à Villeurbanne. Auquel cas, il faudrait signaler au gouvernement (à monsieur Ribec, particulièrement) l'existence de ce terroriste (afin de vérifier si ses papiers ... enfin bref !). Seulement voilà... Ce que virent les contre-experts s'avèra tout à fait incompréhensible et confirma irréfutablement les arguments du Docteur Drufe : "Le duplex de MALEVITCH" n'existait pas, pas plus que MALEVITCH ne pouvait être vivant. On touchait au néant : "Carré blanc sur fond blanc"...

le duplex de malevitchXX2.JPGLes experts de la C.V.A.C.C.J. ne voulurent pas admettre la vérité qui pourtant résidait dans cette sorte d'énigme dépourvue de paramètres. Cette figure sans trame, ce duplex sans fenêtres qui obsédait, taraudait, désintégrait les hypothèses, posait au milieu des mondes habités un aberrant seïsme d'une puissance de type immobile. Nos contre-experts  pas plus que nos experts, ne pourraient désormais s'arracher de cette surface sans éprouver cette sensation de nudité, ou pire encore la suspicion que ce K. MALEVITCH (bien qu'introuvable), avait pris possession de leurs cerveaux et bientôt attaquerait leurs corps...

Bien calé dans son siège "Colombo", le docteur S. Drufe attendait patiemment que ces messieurs quittent la pièce. Tripotant une statuette ramenée de Laponie par son amie Anna de Sandre, le docteur écoutait. Depuis l'irréfutable surgissement de la preuve, les agents de la cellule de vérification, ne tournaient plus très rond. L'un disait : "Je suis sûr que MALEVITCH habite dans ma tête", un autre complètement fou faisait de grands gestes d'exorcisme en hurlant "Kasimir, je t'en supplie, sors de ce corps". Le docteur Drufe, très intrigué fit parler le troisième: "Mais que ressentez vous, au juste, mon ami, si je puis vous aider ?", l'expert cherchait ses mots, il ne les trouvait plus. Il était sûr que c'était ce MALEVITCH qui les lui avait pris. Il demanda au docteur une dernière petite faveur : "Pourriez vous fermer les rideaux s'il vous plaît ? Ce duplex, vous savez, je ne peux plus le voir en peinture !". (Rire du Dr Drufe) "Ah ! Ah ! en peinture ! non ! ça, mon ami, en peinture, ça ne risque pas !". La nuit tombait, le docteur Drufe savait. Le duplex de MALEVITCH ayant existé dans la tête des messieurs, on ne pourrait plus désormais les persuader du contraire. Ces hommes devraient vivre à jamais avec une idée fixe. Le duplex était un rectangle MALEVITCH l'avait vu carré, déjà à l'origine, tout partait sur de mauvaises bases. Le Docteur caressa sa barbe, une idée formidable se formait dans sa tête. Si le carré était un rectangle, c'est qu'il y avait eu glissement ? A en observer le comportement de ces experts, mis à l'épreuve non d'une réalité, mais de la vérité, le duplex était devenu complexe. Le docteur Drufe eût cette vision furtive, son idée traverserait l'avenir. Il murmura : "Des couilles en or". Il venait de découvrir ce qui bouleverserait irrémédiablement la perception de l'homme du XXIIem siècle et rendrait définitivement muette toute tentative de pouvoir l'expliquer voire même l'analyser. Il sortit un carnet tout neuf, et à la première page nota : "Le complexe de MALEVITCH, chapitre 1". Une nouvelle ère commençait...

En attendant vous pouvez être (do it yourself !) vous mêmes ! un MALEVITCH. (Profitons c'est pas tous les jours !) en cliquant sur ce lien, (architectons, avant qu'il ne soit trop tard, camarades !) : http://www.beamalevich.com/

Photo 1 : Le duplex de MALEVITCH  vu cours Emile Zola, à Villeurbanne en Septembre 2009.

Photo 2 : Le complexe de MALEVITCH  vu le même jour, à la même heure, au même endroit, en Septembre 2009. © Frb.

Terrorisme : un carré blanc colibrisé !

Hozan Kebo vs Malevitch

oh so sorry !!! j'ai pas pu me retenir ! ça a été plus fort que moi ! so sorry so sorry !
mais il fallait que je colibrise ce duplex de Malevitch
il le fallait impérativement

HOZAN KEBO (Lettre du 17/09/2009)

colibri80 copie.jpg

C'est en ces termes que Monsieur HOZAN KEBO, explique son acte dans une lettre adressée à nos services le 17/09/2009 , 21H 35, heure locale, ci-joint un extrait du bulletin quotidien des renseignements généraux.

"Hozan KEBBO plus connus sous le terifiant pseudonymne (deux lettre qui fond peur = L.R. ), et qu'on soupçone d' être la tête d'un commandeau anti-sucrématisme élu pour sapé le patrimione internationale des beau art et des belles lêtres) vient de nous posté une letre explicant un geste qui d'or et déjàt mets le court Emille Zola en quarantène. Les habitant de Vileurbane on ordre de restez chez eux, et de fermé leurs vollets, jusque qu' à ce qu'ont rettrouve ce forcenet. On supose qu'il s'agit d'un gestte désespérer, autand que d'une opérassion de sabottage guidé par cet illumimé dont le butte affirmait est de collibrisé la totalitée de la planètte. N'ayant auqune idée, lui mêmes des conséquanses, je m'engages, présonnellement à menez une action dignes de ce nom, pour que ce genre d'évènemants ne se reproduiserait plus jamais. Le présidant Sakrozy à qualifier cette acte (je site) d' "Insoutenabe", et promais de se rendre lui même des ce soire, sur le lieus en companie du ministres de la cutlure Francis Miterrand, et de Brernard Kroutchnerf. Gajeons que la venue de notre présidant et sa déllégation saura rassurait nos habitents. Les conséquansses de cette actes est tant d'or et déjàs considérer comme très grave . La Rusie a sitôts faite savoir autant de par la voit de son embassalade, que fasse à cette affronts visan ouvertemant MALEHVYTCH et les sien, la Frence devrais s'attandre à quelque repraisailles"

Brigadier chef, René Halut, extr. du rapport : "Quelles sanctions pour les vandales ?", in "Le bulletin quotidien des renseignement généraux, (rubrique "Art abstrait"). Automne 2009.

Photo : Carré blanc sur fond blanc colibrisé par qui on sait et son fidèle hétéronyme. (H.K/L.R) .Septembre 2009 © Frb

lundi, 07 septembre 2009

L'enfance du peintre

"Un critique a écrit que mes tableaux n'avaient ni commencement ni fin. Il ne l'entendait pas comme un compliment, or c'en était un. C'était même un beau compliment. Seulement il ne le savait pas."

JACKSON POLLOCK

pollock CL.jpg

"J'ai encore renversé le lait !" s'écria le petit J. POLLOCK en rentrant les mains vides à la maison avec juste l'argent de la monnaie.

" Oh mais c'est pas possible ! s'écria sa maman, je vais finir par croire que tu le fais exprès !"

Si vous voulez vous aussi devenir Jackson POLLOCK, c'est par  ICI

Photo : Rue René Leynaud, à Lyon, les "apprentis POLLOCK" réinventent l'enfance du peintre. Tandis que nous marchons sans souci du lendemain et que la ville suit à la semelle, l'itinéraire de nos petits souliers blancs...  Septembre 2009. © Frb

lundi, 22 juin 2009

Et au ciel ...

Radical Colibrisation rue Melzet ou les oiseaux d'Hitchcock revisités par Hozan K. redessinent le plan d'un quartier, ils iront plus loin s'il le faut...

PERMIS.jpg

Il n'est plus "interdit d'interdire", le slogan désormais démodé se décline à l'air libre. L'enfer planifié rue Melzet sera colibrisé ou ne sera plus.

Alfred Hitchcock n'a qu'à bien se tenir. Il se va se passer quelquechose...

Un nid géant fait de brindilles et de pétales de roses ?

Il est permis de ne pas en douter.

Photo : La maison de la rue Melzet à Villeurbanne. Permission accordée par Hozan KEBO et ses colibris. Juin 2009. (HK/LR).

vendredi, 19 juin 2009

Table des matières

La nuit s’avance
Le jour commence à poindre
Une fenêtre s’ouvre
Un homme se penche au dehors en fredonnant
Il est en bras de chemise et regarde de par le monde
Le vent murmure doucement comme une tête bourdonnante.

BLAISE CENDRARS, "Debout" in "Au coeur du monde". Editions Denoël 1947.

palette dezo.JPGJe l'ai croisé au moment de partir, dans le hall de l'immeuble. "Ah bonjour, tu t'en vas ?", il m'a dit. "Ben euh... J'allais partir". Que j'y ai répondu. Il regarde mon vélo, ça fera bien 50 ans (oui, certes, j'affabule un brin), que mon vélo est garé là, dans l'entrée, sous son nez, presque 50 ans qu'il me dit "T'as encore un nouveau vélo ! Il est vraiment beau celui là !". Il est comme ça Lien DEZO, sur chaque chose, un regard neuf. Puis il me propose de passer cinq minutes. Je lui réponds - Bon alors oui,, mais juste 5mn pas plus". C'est convenu depuis toujours, assez tacitement entre nous, que 5mn dans cet espace-temps bien à nous, ça veut dire beaucoup d'heures... La porte s'ouvre sur une vingtaine de toiles. (beaucoup plus en réalité si l'on compte celles qui ne sont pas exposées au mur, (plus les 4 ou 5 en cours sur les chevalets). "Tu te remets au figuratif ?", (Je demande avec cet air bêta de la greluche lambda, qui veut faire l'érudite) - "Oh non, je m'amuse !" réponds DEZO plus absorbé par la couleur de son ragoût de mouton qui mijote entre les patates au fond de sa cocotte. Il dit : "T'as vu, je me suis acheté une cocotte". "Pas mal !" je dis. Au fond de l'atelier (une ancienne quincaillerie) le visage inquiétant d'un doux Christ aux yeux bleus, nous enveloppe de bontés bizarres. DEZO lève le couvercle de sa cocotte, il remue soigneusement avec la grosse cuillère en bois. Il allume une petite lampe. -"C'est presque cuit là! Regarde la couleur ! comme c'est beau ! C'est beau non ? ". Nous nous penchons tous deux au dessus de la cocotte, la viande est juste cuivrée, opulente, baignant, dans son jus. De la cocotte monte un mélange d'épices, de caramel. Les patates sont colori miel. Le fumet nous prend lentement (presque par les sentiments, oserais-je dire) ... Et nous restons penchés longtemps, très longtemps, les yeux fixés sur le ragoût. En état de béatitude. Une image qui vaut bien la mystérieuse et complexe lamproie dans "La fleur du mal" de CHABROL).

J'ai compris il y a peu que DEZO fait sans doute la cuisine beaucoup pour la couleur, (même si ses saveurs amoureusement concoctées sont souvent extraordinaires) mais, les alliages et autres liants, vraiment, c'est son bonheur. Et peut-être fait-il un petit peu la peinture pour l'odeur

(Peinture à l'huile, cuisine au beurre ?) ...

Plus tard, très tard, nous retournons dans l'atelier... "Je peux prendre des photos ?" -"Mais oui, bien sûr !" il me répond. Et je rajoute -" Mais je ne prends pas des photos des tableaux ! hein ! pas question !" Pas besoin d'expliquer. DEZO il sait pourquoi. Prendre des photos de tableaux, ce serait un peu comme lui extorquer quelquechose, arracher tôt de la toile le secret d'un travail en cours. Et peut-être même que ça porterait malheur au tableau. Bref, ce serait un sacrilège, au sens indien. Dezo est un artiste, artiste de la couleur, un "visuel" comme ils disent, mais il me semble qu'il se méfie au moins autant que moi des images, du moins, de ces images qui montrent trop. Des images, ces prédatrices...

Je prends quand même plein de photos : sa cafetière, son chapeau, les pots en vrac, et soudain je m'inquiète:

- Qu'as tu fait de ta table ?, t'as pas jeté ta table j'espère ?" DEZO semble sourire dedans, et levant un pan de rideau me dit "Bien sûr que non ! regarde ! ma table, elle est là !".

Nous nous approchons de l'objet. Table sculptée en monceaux de couleurs. Palette divine, inachevée, toujours changeante, sublime à force de d'accumulation toutes périodes confondues. Une merveille. Et d'un tout autre jus.

"Elle est là".

mais déjà, le peintre a la truffe ailleurs. Son ragoût. A quelques mètres de "la table", dans l'autre pièce. DEZO procède au salage, poivrage. il  me dit "Tu restes manger, c'est prêt." Puis il retrousse ses manches en fredonnant...

"Elle est là et c'est prêt" : Oyez, bonnes gens, la beauté des deux phrases miraculeusement accolées. Plus puissantes, il me semble que le standard du père Descartes. Le "Je pense donc je suis" balayé par le "Elle est là et c'est prêt" de LIEN DEZO.

Une pensée balayée par une table... On aura tout vu !

Je remercie Lien DEZO d'avoir eu la gentillesse de m'accueillir en son atelier, me laissant photographier sa table, son chapeau, ses palettes + quelques tubes et pinceaux. Puisse-til me pardonner les petits arrangements romanesques (ce blog ne dit pas tout à fait, exactement la vérité, il n'a jamais trop caché qu'il s'autorisait les mensonges (esthétiques bien sûr !) et c'est bien là, le paradoxe, car s'il avoue qu'il ment c'est bien qu'il dit la vérité bref). Les dialogues avec Lien DEZO n'ont pas été exactement les mêmes, le ragoût pas vraiment celui là, mais peu importe puisque la table est la même, elle, et la cuisine du peintre, presque la même, toujours exquise comme sa peinture. J'espère que l'artiste et nos lecteurs s'y retrouveront quand même... )

Nota: Comme notre ami TANYGU, je rédige ce blog parfois dans les tavernes, (ce billet, justement est un billet de la taverne). Si notre lecteur (exigeant) trouvait au passage quelques fautes, coquilles ou autres syntaxes aberrantes, j'en serai bien désolée, mais c'est parce que la taverne ferme et que je n'ai point eu le temps de relire, j'assure cependant qu'une correction et ajoûts de liens viendront ultérieurement assurer le confort de tous et de toutes. Merci par avanlce pur voitr induljansse...

Photo : Table des Matières. Ou, table (in progress). Photographiée chez le peintre Lien DEZO, dans son atelier aux très proches environs de Lyon. A la toute fin de l'hiver 2009. © Frb.

jeudi, 18 juin 2009

Page blanche ...

Trou Noir ?

IMG_0004 B.jpgAu dessus du jardin des plantes. Le mur offre sa Remington (et son revers) à votre muse.

Photo : Lyon, par les pentes de la Croix-Rousse, du côté de la rue Neyret. Juin 2009.© Frb.

Trou noir ?

Pas si blanche !

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"oh m'dame Frasby ! shocking ! vous mettez en ligne des images au contenu subliminal d'un nihilisme effronté ! regardez de plus prés !"

Dixit Hozan KEBO qui n'a pas les yeux, (ni sa loupe) dans sa poche.

NDLR : Bon sang ! mais c'est bien sûr m'sieur Hozan K ! autant pour moi ! si j'avais pu deviner ! (Il faut dire que je suis un peu myope) ... A moins que quelqu'un soit venu pendant la nuit ? Quelqu'un de très mal élevé. Nihilisme effronté, c'est insoutenable. Poètes, rentrez vos muses ! J'avertis la police immédiatement !

Photo : Intervention HOZAN KEBO (H.K/L.R) . Juin 2009.

mercredi, 17 juin 2009

Repeindre la planète en bleu

Comme un mercredi

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Quand je fais le poirier (d'une main) sur ma corde à linge, je peux voir le ciel (où je m'élance toujours de ma corde à linge, jusqu'en haut). Une fois dans le ciel, je vois la planète (Tout est relatif, "tout est dans tout", donc je ne me cogne pas la tête) je vois, du moins, j'aperçois, le morceau de la planète (situé à peu près à midi -à ma porte- sur le méridien de Greenwich) que j'ai commencé à repeindre en bleu (pas le méridien, ma porte !). C'est vrai, pourquoi on s'amuserait à sauver la planète au prix de sacrifices et de procédés assez douteux, alors qu'en s'y mettant tous un petit peu chaque jour (chacun repeignant en bleu son pas de porte), on pourrait avoir une planète toute neuve, toute fraîche, toute bleue ? Et ni vu ni connu ! moi je dis toujours... (Pardon, mais j'ai piqué la citation à un "ami" très cher, qui est aussi un grand monsieur, - pouf pouf - desfois qu'il m'obtiendrait un ministère), bon... Et cet ami, il dit toujours que "quand on veut, on peut", (grosso modo). Par conséquent, si la planète veut se laisser repeindre en bleu, la planète peut. Parce que là, elle n'est plus tout à fait présentable. Je vous conseille de jeter un oeil sur le site de CHRIS JORDAN vous trouverez bien tout seuls comment y naviguer afin d'y contempler nos tas : ces montagnes de portables usagés et ces carcasses d'autos à l'empilage euffraxement arty etc... etc... Et je me disais, que si un jour les ELOHIMS revenaient sur terre pour chercher "les élus" juste avant la fin du monde ( "les élus" c'est à dire vous et moi, surtout les lecteurs de ce blog, envoyez vos dons !). On aura pas l'air fins avec nos bitumes noirs, nos trottoirs gris, tandis que déjà si tous les pas de portes sont bleus, et toutes les maisons bleues...

Ah oui. "La maison bleue" faites moi penser. Il faudra que je vous en parle un jour, (un certain jour), à tête reposée.

Photo : Mon pas de porte, tout simplement. Repeint avec Amour et beaucoup de Bleu de KLEIN. On peut, si on veut, se faire donner un coup de main par les "Frères RIPOULAIN" des bricolos sympas qui ne connaissent pas les Elohims (pas encore ;-), ça ira aussi vite et ce sera bien comme ça aussi. Lyon, Juin 2009. ©Frb

lundi, 15 juin 2009

Sur les pavés, exactement..

Là ?

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Ou bien ...

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Ici bas. Repérage indécis sous le marqueur D'HOZAN KEBO, ou peut-être le début si ce n'est d'une épidémie, d'une rixe... ?

Intervention Hozan KEBO point par point. réalisée le 21 Juin 2009. (HK/LR)

mercredi, 03 juin 2009

Esquisse d'un programme pour les élections européennes de l'an 2666

"Quand l'Homme a voulu des hommes-Dieux, il a fallu qu'il entassât des générations en une personne, qu'il résumât en un héros les conceptions de tout un cycle poétique"

J. MICHELET "Avant propos à l'oeuvre de VICO (1)" 1827 (Cité par J. VILLEGLE sur son site personnel que je vous recommande et à qui cette affiche rend un peu hommage).

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En Juin 2666 soit deux ans et un mois après la révolution (réussie) de Mai 2664, je me présenterai en tête de liste pour des élections européennes supranovatrices. Mon projet, en toute humilité : La Frasbysation de l'Europe à l'échelle interplanétaire suivie du bonheur pour tous par l'abolition du travail. (Voir ci-dessus mon programme est très clair). J'espère (chers compatriotes et lecteurs adorés) que vous serez très nombreux à me choisir. Vous ne le regretterez pas. Je vous le promets.

Note à benêts :

(1)  VICO était un philosophe napolitain, qu'il ne faut pas confondre avec le roi de la pomme de terre. Même si en 2666, il y a fort à craindre que les deux ne feront plus qu'un (le Roi de la pomme de terre, évidemment!). Mais je me battrai jusqu'au bout, (c'est dans mon programme, si vous lisez bien) pour sortir VICO le Napolitain, de cette situation très regrettable).

Photo : Comme (ou presque) un VILLEGLE, l'affiche overkillée. Un programme visionnaire et toujours à venir, doublé de la carte du tendre des années 60 (de l'ère 2600, bien sûr !), papiers collés et décollés sur fond noir, évènements éclatés et autres contorsions fantômatiques, (avec la collaboration de je ne sais qui)... Vus sur un mur de la presqu'île, un presquemur à Lyon, en presque Juin 2009. © Frb.